26/11/2007

Le projet de Lycée

Depuis l'année 2004, la commune de la Bouilladisse annonce qu'un Lycée serait construit dans le quartier de la Chapelle.
La construction d'un lycée est de la compétence du Conseil Régional et on peut trouver sur le site de la Région le texte suivant :
(http://www.regionpaca.fr/index.php?id=2915)

Projet de Lycée pour le bassin d’éducation de Marseille - Aubagne – La Ciotat
Le Programme Prévisionnel des Investissements prévoit la création d’un lycée polyvalent supplémentaire de 1.200 élèves sur le bassin d’éducation de Marseille – Aubagne – La Ciotat. Ce lycée se situera à la Bouilladisse. Le Président a visité le terrain le 11 septembre 2006. Le vote du bilan est à ce jour programmé en 2009 pour une livraison en 2011.

Le fait qu'un vote soit programmé ne donne aucune garantie sur son résultat et surtout sur le respect des délais mais on peut supposer que le Président de la région sera attentif à ne pas décevoir les électeurs du secteur en ne tenant pas ses promesses.

Le site de la région affirme que pour toute création de lycée, un comité de pilotage est mis en place.
Le projet de lycée de la Bouilladisse n'en est pas encore à cette étape de concertation.

Nous avons aussi eu des informations sur des études engagées par la région.
Renseignements : Catherine Ramos Tél. 04 91 57 51 56 ; cramos@regionpaca.fr
pfesquet@regionpaca.fr , dmarquier@regionpaca.fr .
Région Provence-Alpes-Côte d'azur
Direction des Lycées, Service Etudes et Programmation
11/13 Bd de Dunkerque
13002 MARSEILLE

La révision simplifiée du POS a été justifiée par cet "équipement public d'intérêt général".

Si une étude de faisabilité a été réalisée, on peut s'étonner qu'elle ne comporte pas de contact avec les propriétaires des terrains concernés (notamment, Alfred, Cecile, François, Pauline NALIN). L'acquisition peut en effet difficilement se faire si les propriétaires s'y opposent. La procédure d'expropriation demande en effet une déclaration d'utilité publique et peut entrainer des recours et donc des retards très importants.


La convention de veille foncière passée avec l'EPF qui a été signée en juin 2006 prévoit des études en vue d'acquisitions sans faire de distinction entre les terrains directement concernés par le Lycée et les autres.

Pour ce qui est de la mobilisation du public et des échos dans la presse, on constate que ce lycée fait moins de bruit que d'autres. Voir par exemple : http://ecoutelyceen.blogspot.com/.

Étapes de la construction d’un Lycée.

Il faut environ 7 ans pour construire un nouveau lycée, c'est en tout cas ce que l'on peut observer sur les réalisations récentes du Conseil Régional.
voici les principales étapes d'un tel projet :

année 1

Identification du site et discussions entre l’académie et la Région sur le programme pédagogique du lycée.

Établissement de la FDO (Fiche Descriptive d’Opération).

Étude foncière, identification des propriétaires, évaluation du prix des terrains, négociation avec les propriétaires.

année 2

Adaptation des documents d’urbanisme pour rendre possible la construction envisagée et les équipements qui lui sont liés notamment pour assurer une bonne accessibilité par les transports collectifs.

année 3

Élaboration du programme qui constitue une partie du cahier des charges fixé aux architectes

désignation des équipes d’architectes admises à concourir.

Choix de l’architecte qui a proposé le meilleur projet

année 4

avant-projet sommaire,

avant-projet définitif

année 5

dossier de consultation des entreprises et appel d'offres

année 6 et 7

travaux.

La commune a révisé le document d’urbanisme pour autoriser la construction mais n’a pas consulté les propriétaires des terrains sur les conditions dans lesquelles ils voudraient bien vendre.

Il est donc à craindre que le projet doive retourner à l’année 1 et que la construction ne soit pas faite avant 2015.

Indication :

Les services du conseil régional on fait un appel d'offre pour recruter une "assistance à maitrise d'ouvrage" (AMO) au début de l'année 2007. Il est prévu que la prestation d'assistance dure 5 ans, soit jusqu'en 2012, et puisse être prolongée de 3 ans.

23/10/2007

Discussions avec la mairie

Le maire de la Bouilladisse a été reçu par le CIQ des Roquettes lors de sa réunion du 20 octobre 2007.
Le maire a été assez vague sur des contacts qu'il entretiendrait avec la famille Nalin en vue de l'acquisition des terrains.
Les participants rapportent que le maire n'a rien dit de nouveau. Les membres du CIQ n'en savent donc pas beaucoup plus.

Certains propriétaires ont en effet tenté de renouer un lien avec le maire. Des courriers ont été envoyés à la mairie pour proposer la vente de certaines parcelles.
La mairie n'a pas indiqué le prix auquel elle était disposée à acheter les terrains. Tout laisse penser qu'il n'y a pas de volonté de faire avancer un projet que ce soit le lycée ou autre chose.

En revanche la mairie a exercé son droit de préemption à l'occasion de la transmission d'une parcelle au sein de la famille.

07/10/2007

Compte rendu de contacts

Grâce à notre adresse de contact (la.bouilladisse@free.fr ) figurant en bonne place au début du blog, nous avons reçu les témoignages d’habitants de la Bouilladisse qui tentent de comprendre ce qui se trame dans les bureaux au sujet de l'aménagement du quartier de la Chapelle. Le blog est consulté en particulier par les membres des Comités d'Intérêts de Quartier que nous saluons au passage.

La démarche des CIQ est voisine de la notre. La motivation des CIQ est de partager de l’information et de tenter de faire entendre leur voix auprès des autorités municipales.

Plusieurs habitants de la Bouilladisse ont constaté que le projet avait pris du retard et considèrent que rien ne se fera avant 2010.

Au Pigeonnier, où l’affaire de l’École continue à faire des vagues, certains pensent que la principale raison de parler du lycée pour la mairie est liée à son affirmation selon laquelle c’est l’assainissement du lycée qui permettra de régulariser la situation de l’école du point de vue des règles de l'hygiène.

20/09/2007

L’étude de l’aménagement du quartier de la Chapelle

En 2004, la commune avait confié une étude de concept à un architecte prestigieux, Paul Chemetov, connu pour sa proximité avec le parti communiste. Monsieur Chemetov a regardé la Bouilladisse et a vu ce qui était bon.

Sur la base des orientations tracées par le grand architecte, Monsieur José Morales, adjoint au maire de la Bouilladisse en charge de l’urbanisme et architecte de profession, s’est mis fin 2006 au travail pour définir les détails de l’opération. Il a étudié la morphologie du site pour en déduire la forme et la position des constructions qu'il convenait de réaliser. Monsieur José Morales aurait déjà fait des propositions au maire mais rien n’est encore public.

La concertation pourra commencer quand tout sera bien défini et que les responsables auront fait les derniers arbitrages.

Nous arrivons bientôt aux élections municipales et ce projet sera sans doute l’un des thèmes du débat. Le maire va-t-il nous dire clairement ce qu’il propose à cette occasion ? Il semble qu’au sein même de l’équipe municipale, tout le monde ne partage pas la même vision.

M. Morales est sans doute désireux de faire un geste urbain très fort pour affirmer sa créativité d’architecte. D’autres, plus conservateurs, se contenteraient volontiers d’un parti d’aménagement traditionnel fait principalement de pavillons provençaux. Des maisons qui se touchent pour atteindre une densité élevée, peut être, mais pas des immeubles HLM.

On ne sait donc pas encore grand-chose … mais nos élus s’en occupent.

06/09/2007

Le prix des terrains

Combien coutent les terrains de la Chapelle ?

La question de la valeur des terrains de la Chapelle peut être abordée sous plusieurs angles qui donnent des résultats assez différents.

La première approche part du prix d’un terrain permettant de bâtir une maison, la maison individuelle constitue en effet le type dominant de l'habitat dans cette commune.

Pour construire une maison, un particulier est prêt à acheter dans le secteur de la Bouilladisse un terrain constructible viabilisé de 500m2 au prix de 200.000€, soit environ 400€ du m2. Pour être accessible, raccordé aux réseaux et voiries, le terrain doit bénéficier d’équipements que la collectivité peut légitimement mettre à la charge des propriétaires. Si l’on suppose que les coûts de viabilisation représentent 30.000€ par lot, y compris les surfaces dédiées à la desserte interne de la zone ou du lotissement, il reste au propriétaire une valeur supérieure à 340€/m2.

Chaque lecteur pourra adapter les calculs sommaires présentés ici en modifiant :

- l'estimation du prix d’un terrain nu à construire (200.000€ dans notre exemple),

- la taille minimum requise des parcelles selon le règlement d'urbanisme (500 m2) et

- le coût des équipements.

Si par exemple, le POS imposait un minimum de 1000 m2 pour construire une maison au lieu de 500m2, le prix du m2 serait sans doute inférieur.

Toutes les valorisations qui partent de l’hypothèse que le terrain deviendra constructible aboutissent à des valeurs du m2 comprises entre 150 et 400€.

Néanmoins, aujourd’hui le terrain n’est juridiquement pas constructible et, même s’il a des chances de le devenir, cela n’est pas une certitude et surtout cela peut prendre un temps indéterminé. Un acheteur éventuel serait une personne capable de prendre le risque qu'il n'y ait pas d’évolution du règlement avant plusieurs années. Les acheteurs de terrains à construire ont habituellement l’intention de disposer, dans un délai assez court, de leur maison. Il s'agit d'un choix capital dans une vie et dans ces conditions on n'apprécie pas particulièrement le risque. Le prix du terrain est donc nécessairement déprécié par sa non constructibilité provisoire. Dans cette seconde approche, il est difficile de s'avancer à des évaluations mais il est peu probable qu'un acheteur propose un prix dans la fourchette ci-dessus, sauf à avoir des garanties fortes des autorités qui fixent le droit des sols (la communauté d'agglomération en lien avec la commune).

La troisième approche est celle où la commune emprunterait la procédure assez lourde de la Déclaration d'utilité publique (DUP) qui est un moyen coercitif pour acquérir les terrains. Les observateurs remarquent qu'une telle voie présente des risques financiers dans lesquels les collectivités hésitent à s'engager mais cette éventualité n'est pas à exclure, au moins sur une partie du secteur considéré. Dans la perspective d’une expropriation, dans le cas où le préfet reconnaitrait l’utilité publique d’un projet, le prix du terrain serait en dernier recours défini par le juge de l’expropriation par référence à des situations similaires et voisines. Le résultat dépend entièrement de ce que le juge est prêt à considérer comme référence pertinente. Les propriétaires peuvent construire leur défense en s’appuyant sur des transactions similaires et il semble aisé de prouver que les transactions dans le secteur se font à des prix élevés. On pourra par exemple comparer la situation des terrains avec celle du quartier des Roquettes qui est aussi proche du centre ville et aussi bien desservi par les réseaux.

Les propriétaires ont accès à un dispositif légal assez protecteur car la propriété privée est un droit constitutionnel que les juges prennent très au sérieux (voir la circulaire du ministère de la justice sur le sujet). En définitive, la longueur des procédures et la principale arme des propriétaires face aux pouvoirs publics qui doivent supporter les coûts financiers et politiques des retards dans leurs projets.

Même en cas de détour judiciaire, un accord à l'amiable est souhaitable pour toutes les parties.





Objectifs des propriétaires

Les propriétaires du secteur de la Chapelle, depuis 30 ans, ne peuvent pas faire grand-chose de leurs biens. Comme l’explique le maire dans le journal municipal (Jonction; sept 2007), « l’ensemble du quartier de la Chapelle avait été préservé d’une urbanisation anarchique ». Pour être plus précis, le maire aurait pu dire « préservé de toute urbanisation ».

Une partie des propriétaires ont hérité d’un terrain gelé et espèrent qu’un jour ils pourront y réaliser un projet ou le vendre pour acheter leur logement par exemple.

Certains ont des besoins immédiats, loger leur famille, améliorer leur retraite, construire une maison, disposer du capital nécessaire pour démarrer une entreprise. D’autres ne sont pas dans cette perspective mais ont la volonté de préserver un patrimoine qui leur vient de leur parents ou de leurs grands parents.

Un propriétaire a le projet de construire une clinique, un autre voudrait construire quelques maisons formant un ensemble architectural original. Il existe un attachement affectif très fort pour certains à des biens qui sont depuis longtemps dans la famille et dont ils se sentent responsable. Cela n'exclut pas la participation à un projet concerté mais cela rend difficile l'acceptation d'une simple dépossession.

Mais naturellement, ayant conscience que la municipalité ne voit pas d’un très bon œil l’initiative privée et qu’elle ne les laissera probablement pas réaliser leur projet, beaucoup de propriétaires, réalistes ou résignés, se satisferaient de pouvoir vendre leur terrain à un prix raisonnable.



02/09/2007

Les propriétaires se considèrent mal informés par la commune

En 2004, le maire de la Bouilladisse a écrit aux propriétaires pour leur proposer de co-signer une lettre d’intention. Cette lettre évoquait la perspective d’un projet urbain comportant un lycée.

Le maire proposait une démarche de concertation respectant équitablement les intérêts de chacun.

Beaucoup de propriétaires ont co-signé cette déclaration même s’ils avaient conscience du fait que les mots « répartition équitables », « cadre partenarial », « meilleur équilibre entre composantes publiques et privées » pouvaient avoir des sens différents selon les signataires.

Depuis cette démarche, les personnes qui ont parlé avec tel ou tel du conseil municipal ont reçu des promesses de réunions qui ne se sont jamais produites.

Nous ne doutons pas que nos élus et les services administratifs travaillent sur le sujet mais nous regrettons que la concertation, à laquelle le maire s’était engagé, ne soit pas plus importante.

Lorsque le Président de la Région est venu sur les lieux en septembre 2006, chez nous d’une certaine façon, il est regrettable que nous n’ayons pas été conviés; si nous sommes des partenaires, nous avons aussi notre place dans ces moments là.

Naturellement, nous sommes bien convaincus que des contacts seront pris, ne serait-ce que pour acheter les premiers terrains. Nous regrettons qu’une plus grande association ne nous ait par permis de mieux comprendre nos interlocuteurs.

Ce blog s’adresse aussi à eux qui pourront ainsi nous lire et s’ils le souhaitent nous répondre.

Si vous êtes témoin d’une prise de position, d’une observation ou d’une boutade de tel ou tel autre acteur de cette affaire, faites le savoir sur ce blog (il n’est néanmoins pas question de reprendre ici des propos que leurs auteurs de reconnaîtraient pas).




25/08/2007

La Communauté d'Agglomération du Pays d'Aubagne et de l'Etoile

La commune de la Bouilladisse fait parti depuis cette année 2007 de la CA d'Aubagne.
C'est donc maintenant officiellement Aubagne qui fait le travail en matière d'urbanisme.

Déjà, la commune de la Bouilladisse s'était appuyée sur Aubagne pour disposer de la compétence technique et de l'expérience en matière d'aménagement; en effet, à Aubagne, plusieurs ZAC sont en cours.

Pour connaitre la CA, chacun peu aller consulter son site qui contient beaucoup de ressources et notamment les PV des conseils communautaires.
http://www.agglo-paysdaubagne.com

Les principaux élus :
Alain BELVISO Président
Patrick ARNOUX, Vice-président en charge des finances,
Gérard RAMPAL, Vice-président en charge des questions de l’habitat,
Jean-Claude ALEXIS, Vice-président en charge de l’urbanisme opérationnel.

La CA s'appuie sur une société d'économie mixte pour piloter les opérations d'aménagement.
Il s'agit de la SAEMPA (Société d’aménagement d’économie mixte du Pays d’Aubagne).
Cette société est dirigée par Joël PERSONNÉ 04 42 84 47 98

La SEAMPA sera sans doute amenée à jouer un rôle majeur dans une éventuelle ZAC sur quartier de la Chapelle.

Etablissement Public Foncier PACA

L'EPF PACA est un organisme créé par l'Etat et la Région PACA en 2001 (lien vers le décret) pour acheter des terrains en vue de réaliser des projets d'aménagement.
Directeur général : Pierre-Louis Soldaini

adresse : N° 62 La Canebière 13001 Marseille
tel : 04 96 11 70 00

L'EPF a reçu des subventions et prélève une taxe spécifique. Il a donc une force de frappe financière de plusieurs centaines de millions d'euros pour faire des actions foncières.
Sur le secteur de la Communauté d'agglomération du Pays d'Aubagne et de l'Etoile, l'EPF a signé, en décembre 2005, une convention prévoyant une intervention de 3 millions d'euros sur 2 ans. Cette convention a été ensuite prolongée pour permettre des acquisitions jusqu'en 2010.
Le quartier de la Chapelle , sur 18 ha à la Bouilladisse, est le principal site concerné par cette convention.

Cette convention peut être obtenue auprès de M. Philippe SIMONINI (p.simonini@epfpaca.com ; 0488004085) qui suit personnellement ce dossier.

23/08/2007

Les plans, projets, programmes et schémas

Plan d'occupation des sols, POS (depuis 2000, les anciens POS sont progressivement transformés en Plans locaux d'urbanisme : PLU)

Le POS est le document qui fixe notamment les conditions dans lesquelles on peut construire sur chaque partie du territoire d'une commune. Le POS peut être révisé par le conseil municipal après une enquête publique.

La commune de la Bouilladisse avait un POS depuis 1982 qui a été révisé en 1993.
Une révision simplifiée du POS, approuvée en décembre 2005, a inscrit le projet de Lycée.
Le lycée serait situé au sud de la zone, à l'angle du CD 45E et du chemin de la Chapelle.
Les propriétaires du terrain n'ont pas encore été consultés de manière individuelle sur les conditions d'une cession éventuelle. Il n'est donc pas impossible que la localisation du lycée soit revue pour tenir compte de la volonté des propriétaires.

Pour ce qui concerne la ZAC, lorsque son programme sera défini, le POS devra être modifié pour prendre en compte les différents éléments de ce programme.

Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT)

Le SCOT est un plan d'urbanisme qui porte sur le territoire d'une agglomération éventuellement élargi aux communes proches. Il vise à la cohérence globale des choix d'urbanisme.
Sur le territoire de la Communauté d'agglomération du Pays d'Aubagne et de l'Etoile, le SCOT est en cours d'élaboration sous la responsabilité d'un syndicat mixte dans lequel la Communauté d’Agglomération est prépondérante.

Programme local de l'habitat (PLH)
La Communauté d’Agglomération Garlaban - Huveaune - Sainte Baume avait engagé la préparation d'un PLH avant l'intégration de la Bouilladisse.
Ce PLH a été approuvé en février 2007 mais il ne concerne pas les 5 nouvelles communes de la Communauté d’Agglomération.
Un travail d'extension du PLH a donc été décidé (délibération n°21 du 21 février 2007).
Une démarche participative (séminaires et réunions publiques) avait été prévue à plusieurs étapes du projet.
En fait, la modification a été faite à l'économie et la concertation a été réduite au minimum puisqu'il n'y a eu qu'un comité de pilotage et pas de présentation au public.
La modification (extension du PLH) a été approuvée juste avant les élections de mars 2008 (délibération n°19 du 4 février 2008)
L'existence d'un PLH renforcera les pouvoirs des communes notamment en matière de préemption.

La zone ou plutot les zones

Le POS après sa révision en 1993 avait classé le secteur de la Chapelle dans une zone NAE.
Cela signifie que les terrains étaient rendus inconstructibles.
Pour aménager une telle zone, il est nécessaire de passer par la procédure de ZAC qui est règlementée par le code de l'urbanisme. L'idée de la ZAC est qu'il faut un programme cohérent sur l'ensemble de la zone.
Pour une commune de la taille de la Bouilladisse qui n'a jamais réalisé d'opération d'aménagement, un projet de la taille de cette zone, 20 ha était assez peu réaliste.
La décision de 1993 était en fait un gel pur et simple des terrains.
La révision simplifiée du POS en 2005 a modifié la vocation de la zone qui est passée de l'accueil d'activités à usage mixte de logements et d'activités.
Au sein de la zone NA d'une vingtaire d'ha, une zone de 3 ha a été isolée pour la construction d'un Lycée programmé par le conseil régional.

Par ailleurs, la convention de veille foncière multi-site, passée entre l'EPF et les communes du Pays d'Aubagne et de l'Etoile, identifie elle même une zone d'intervention qui ne correspond pas exactement à la zone NA.
Cette zone d'intervention exclut certains secteurs et comprend notamment des bois.
Une photo annexée à la convention de veille foncière définit la zone. (ma copie de la convention ne permet pas de distinguer clairement les contours, je l'aurais sinon affichée ici)

L'image figurée à droite permet de visualiser la zone à aménager. Elle est située, comme on le voit bien, en parfaite continuité avec le centre de la commune.

21/08/2007

Les propriétaires interessés du quartier de la Chapelle

La famille Nalin, c'est à dire les descendant de Berthe et Raymond Nalin qui eurent 7 enfants, est propriétaire d'une grande partie des terrains situés dans la zone. Les enfants ont parfois partagé leur héritage entre leurs propres enfants ce qui a abouti à un nombre important de propriétaires différents.

Si le lecteur de ce site souhaite signaler un propriétaire pour compléter la liste, il lui suffit d'écrire un commentaire dans ce blog.

Sous le nom de Nalin :
Alfred
Anne Christine
Benoit
Bruno
Cecile
Denis
François
Françoise
Guy
Olivier
Renaud
Pauline
Thierry
Vincent

Pierre Lanteaume et ses enfants

(à mettre à jour)

28/07/2007

Pourquoi ce blog ?

L’opération d’aménagement de la Bouilladisse est un projet qui a au moins 40 ans. L’arrivée de l’autoroute à la porte de la commune a rendu ce site facilement accessible depuis Aix ou Marseille.

Depuis 40 ans, les propriétaires, et en particulier les membres de la famille Nalin qui ont hérité d’une grande partie du secteur à aménager ont considéré plusieurs projets qui n’ont jamais abouti faute d’un accord avec la municipalité. Les discussions ont échoué à chaque fois soit sur la nature du projet soit sur le prix de vente des terrains.

Dernièrement, la demande de terrain est devenue beaucoup plus forte, les prix de l’immobilier ont augmenté dans toute la région et les espaces disponibles aussi bien placés sont rares.

Une zone de 20 ha, à moins d’un km d’une sortie d’autoroute, permettant de rejoindre Marseille en 20 mn et au contact direct du centre de la commune est une situation exceptionnelle. Les élus qui se sont succédés à la mairie de La Bouilladisse se sont montrés très résolus dans la préservation de cette zone pour la réalisation d’une opération future. Ils ont résisté aux offres alléchantes de promoteurs qui proposaient de faire des lotissements ordinaires. Sans doute espéraient-ils quelque chose de plus intéressant.

Il est important que les efforts et l’abnégation des années passées soient valorisés et que l’ambition placée sur ce site ne soit pas déçue. Il faut qu’un beau projet soit réalisé à La Bouilladisse et pour cela il est essentiel que les parties prenantes se comprennent et travaillent ensemble.

Ce blog veut être une voix dans ce projet et un lieu de dialogue avec d’autres avis.

Il n’essaiera pas d’être neutre et soutiendra les opinions des personnes qui se sont regroupées pour le faire, mais il tentera de présenter objectivement les positions des autres parties prenantes.

Les commentaires seront supprimés s’ils ne conviennent pas au collectif notamment s’il s’agit de mots agressifs ou de remarques non pertinentes.

01/07/2007

Courte description de la Bouilladisse

La Bouilladisse est une commune d'environ 5.000 habitants située entre Aubagne et Aix en Provence.
Elle s'est développée à l'époque où l'on a trouvé dans le sous-sol de la lignite mais l'exploitation, sur le territoire de la commune, n'a pas duré très longtemps. Le secteur de Gardanne était plus propice à l'extraction et les mineurs de la Bouilladisse sont nombreux à être allés trouver du travail dans cette direction.

En 1978, l'Autoroute A52 a fait de la Bouilladisse une Banlieue d'Aubagne et de Marseille. En effet, l'autoroute qui relie Aubagne et Aix possède une sortie (Pas de Trets) à l'entrée de la commune. Il faut compter moins de 10 mn pour se rendre à Aubagne et 20 mn pour Marseille.

Depuis cette date, l'urbanisation de la commune a été très importante faisant croitre la population de plus de 150% si bien qu'aujourd'hui 80 % des habitants de la commune sont originaires d'ailleurs.

Une très grande partie des actifs de la commune travaillent sur les agglomération de Marseille ou d'Aix et l'accès à l'autoroute est fortement congestionné le matin et le soir.

La rue principale de la ville est la nationale 96, situation classique des bourgades situées le long des grandes voies historiques. En dehors de cet axe, la commune est peu structurée et son réseau de voirie insuffisamment développé. Sur bon nombre de voiries communales, il n'est pas possible de se croiser ce qui n'est pas sans poser des problèmes de sécurité et des difficultés pour la desserte en transport collectif.

En 2007, la Bouilladisse a participé à la création de la Communauté d'Agglomération du Pays d'Aubagne et de l'Etoile. Le territoire va désormais pouvoir bénéficier des moyens de gestion d'une ville moyenne, notamment pour les questions d'urbanisme, d'habitat et de transport.